INDEMNISATION DU TRAUMATISME CRÂNIEN, CONSEILS D'UN AVOCAT À GRENOBLE 

Vous avez été victime d'un traumatisme crânien ? Un de vos proches ?


Un long combat s'annonce pour obtenir la reconnaissance de ce handicap


Mon cabinet situé à Grenoble est à votre disposition pour vous prodiguer des conseils et vous défendre contre votre adversaire afin de préserver vos droits. Sachez que j'interviens dans toute la France. Ma mission sera la suivante : agir pour que vous obteniez réparation de vos préjudices. Comme avocat, je me bats pour l'application du droit du dommage corporel et du droit pénal. Je vous offre mes connaissances, mon expérience, à travers un accompagnement et une défense personnalisée en fonction de vos séquelles. Parmi ces séquelles le traumatisme crânien impose une méthode précise à la manière des lésions médullaires.

Traumatisme crânien

Les traumatismes crâniens

C'est une malheureuse réalité. Chaque année on déplore des milliers de traumatismes crâniens dont les origines sont multiples. Si les accidents de la circulation sont une cause prépondérante, on retrouve également les accidents de la vie et les accidents de loisirs. Les agressions sont aussi des sources non négligeables de traumatismes crâniens puisque l'auteur va statistiquement chercher à blesser sa victime en visant prioritairement le visage.


Les traumatismes crâniens (TC) sont souvent retrouvés chez les victimes polytraumatisées et notamment celles qui ont subi des lésions médullaires. Toutefois un traumatisme crânien peut exister malgré l'absence de blessure physique et provoquer des séquelles dites "invisibles" parce qu'elles ne seront pas nécessairement objectivées par l'imagerie, comme un scanner ou une IRM.


Dans cette hypothèse les proches auront un rôle déterminant dans la construction du recours indemnitaire ainsi qu'au stade de l'expertise médicale. Surtout que certaines victimes de traumatismes crâniens n'ont pas conscience de leur état, on parle alors d'anosognosie.


Les traumatismes crâniens peuvent être légers, modérés ou graves. Un indice pour évaluer la gravité se recherche dans le dossier médical et notamment dans les documents précisant l'état de la victime au moment de sa prise en charge à travers le score de Glasgow. Score qui évalue l'état de conscience. Plus le score est bas, plus l’état de conscience est faible ; augurant d'un traumatisme indiscutablement sévère.


Dans les cas les plus graves le traumatisme entraine une compression du cerveau qui va impacter la circulation sanguine de cet organe moteur de notre conscience et de nos sensations. La privation d'oxygène qui en découle est à l'origine des lésions. Plus cette privation est longue plus les séquelles seront sérieuses.


La symptomatologie qui en découlera sera protéiforme :

  • Séquelles motrices graves (épilepsie, troubles de l'équilibre, troubles de la coordination des mouvements etc.),
  • Troubles de la mémoire, de l'attention,
  • Troubles exécutifs, troubles cognitifs, fatigue permanente,
  • Troubles du goût, de l'odorat, du langage, de la reconnaissance visuelle,
  • Troubles de l'humeur, de la personnalité, désinhibition, conduites à risques, addictions, etc.

Méthode précise

Une méthode d’indemnisation précise

Semblablement aux lésions médullaires, l'accompagnement par un avocat expert en dommage corporel sera déterminant pour votre indemnisation. Chaque étape, chaque détail, aura un impact majeur sur le versement de provisions. Et bien sûr lors de l'indemnisation finale.

 

Des postes clefs seront ardemment discutés par la partie adverse en raison des enjeux économiques qu'ils sous-tendent ; a fortiori si les imageries n'objectivent pas les séquelles.

 

Parmi ces postes il y aura nécessairement :

  • L'assistance par une tierce personne,
  • Les pertes de gains professionnels et l'incidence professionnelle,
  • Aménagements,
  • Le déficit fonctionnel permanent, les souffrances endurées,
  • Le préjudice d'agrément,
  • Le préjudice d'établissement,

 

Le combat sera long et difficile mais le résultat à la hauteur de l'engagement dont vous ferez preuve en suivant les conseils prodigués. Je serai toujours à vos côtés. Il faudra nécessairement s'adjoindre l'aide d'un médecin expert spécialisé dans l'assistance de victime et se soumettre à des expertises spécifiques en sollicitant des missions adaptées à ce handicap (cf mission VIEUX). Des bilans neuropsychologiques ou des rapports d'ergothérapeutes devront être demandés.

 

Les expertises qui seront mises en place devront être confiées à des neurologues ou des neurochirurgiens. Il sera pertinent en fonction des situations de solliciter des expertises psychiatriques ainsi que des expertises comptables pour assurer une indemnisation conforme au principe de la réparation intégrale.

 

Si une expertise amiable peut s'envisager elle doit être menée avec rigueur et de façon contradictoire. A défaut il faudra favoriser une expertise judiciaire, donc ordonnée par un Juge à la demande de l'avocat. Sinon vos préjudices seront fatalement minimisés. 

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