Le Cabinet FARELLY situé à GRENOBLE est totalement indépendant des compagnies d'assurance

"E pur si muove" (Et pourtant elle tourne), cette phrase attribuée par la légende à Galilée résonne parfois dans l'esprit de l'avocat pratiquant le droit du dommage corporel lorsqu'il se confronte à "l'obscurantisme" de son interlocuteur formé et payé par la compagnie qui devra régler ses indemnités à la victime expertisée.

Un interlocuteur qui se retrouve dans l'incapacité de reconnaître ce qui relève pourtant de l'évidence. Est-ce étonnant? Pour poursuivre la métaphore précédente, 1 français sur 10 pense en 2022 que la terre est plate.

Cette vérité peut prêter à sourire mais elle laisse la place à l'incompréhension lorsqu'elle se transpose dans les histoires de vie des victimes confrontées à des adversaires - ou des experts - enfermés dans des croyances (par exemple : la victime avait nécessairement des douleurs rachidiennes avant l'accident compte tenu de l'arthrose retrouvée sur l'imagerie postérieurement à l'accident), des préjugés (face à un état cicatriciel impactant la libido il suffirait "d'éteindre la lumière") ou des informations contraires au droit (ex : un préjudice esthétique temporaire ne devrait être retenu que pour un grand brûlé du visage, encore, un état antérieur asymptomatique devrait être pris en compte lors de l'évaluation des séquelles permanentes tel que le déficit fonctionnel permanent).

La réponse se trouve dans la source de la connaissance. Un médecin expert de compagnie d'assurance formé initialement par le futur adversaire des victimes puis alimenté chaque année à travers une formation continue spécialement choisie verra son mode de fonctionnement et de raisonnement impactés par celui qui le missionnera et qui règlera in fine ses honoraires.

L'avocat en droit du dommage corporel, qui devra se garder des excès inverses, permet par sa connaissance des règles médico-légales et juridiques de combattre la pensée erronée du payeur ou de l'un de ses représentants. Une pensée erronée qu'il faut combattre sans relâche, arguments et preuves idoines à l'appui ; car l'interlocuteur est souvent persuadé d'avoir raison. Il arrive, heureusement, que le fruit de cet échange (l'hypothèse de la mauvaise foi mise à part) permette de rattraper des situations bien mal engagées. Et bien souvent grâce à l'intervention de l'autorité judiciaire, donc du Juge.

Une méthode pour combattre cette réalité jusque devant les Tribunaux se résume en un mot : l'indépendance

Elle se matérialise par :

• le refus systématique de défendre les compagnies d'assurance,
• le refus de se soumettre à la moindre consigne d'une assurance de protection juridique ou une garantie défense pénale et recours dans la présentation des demandes,
• se former au quotidien en diversifiant les sources pour se garder du dogmatisme et tendre vers le juste. 

Des engagements que les membres de mon Cabinet doivent respecter à la lettre.

Si vous vous interrogez encore sur l'utilité d'être accompagné par un avocat en droit du dommage corporel cette question est détaillée à travers la page Avocat de victime, quelle utilité?